Foire aux questions

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Questions générales

Le Parcours travail-études en petite enfance est une formule spécifique du programme AEC – Techniques d’éducation à l’enfance. 

Son but est simple: lutter contre la pénurie de main-d'œuvre, tout en maintenant la qualité des services éducatifs à l’enfance offerts au Québec. 

Chaque semaine, le programme alterne les cours au cégep et le travail, dans le but de:

  • Permettre aux étudiantes et étudiants de mettre en pratique la théorie apprise en cours et ainsi de valider 3 ou 4 compétences acquises en travaillant grâce à la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) ;  
  • Permettre aux employeurs de bénéficier d’une main-d'œuvre à temps partiel pour combler leurs besoins de remplacement;  
  • Assurer une rémunération complète aux étudiants et étudiantes pendant toute la durée du programme.  

Déployé à l’échelle du Québec, il s’agit d’un programme de formation de courte durée (COUD) qui privilégie les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). Les CPE et les garderies ayant un permis délivré par le ministère de la Famille y sont admissibles. Ceux-ci bénéficient d’un soutien financier pour rémunérer leurs employé(e)s en formation pendant les heures de cours. 

Le Parcours travail-études en petite enfance dure 18 mois en tout. Ceux-ci sont découpés comme suit :

  • Étape 1 : 49 semaines d’alternance entre les cours théoriques (en moyenne 15 heures par semaine) et le travail en service de garde éducatif (10 à 20 heures en moyenne).  
    À partir de la rentrée de l’automne 2024, un stage d’initiation à la profession de 90 h sera intégré à cette étape 1. Ce stage se déroule dans le milieu de travail sur les journées de cours prévues par le cégep. 
    De nombreux cégeps prévoient d'offrir une portion de la démarche de RAC (32h) à l’étape 1 (maximum 6 heures) pour évaluer la compétence de rédaction en français (cégep francophone) ou communiquer en français langue seconde (cégep anglophone) ; 
  • Étape 2 : 12 semaines d’alternance entre le stage (20 heures par semaine) et le travail en service de garde éducatif (10 à 20 heures en moyenne); 
  • Étape 3 : 6 semaines de démarche de reconnaissance des acquis des compétences (RAC de fin de parcours) pour 3 compétences acquises en travaillant. 

Non, le Parcours travail-études en petite enfance valide les mêmes compétences que l’AEC en Techniques d’éducation à l’enfance. C’est le même programme d’études proposé dans une formule permettant l’alternance entre la formation et les études et intégrant une portion de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) pour 3 ou 4 compétences acquises en travaillant. 

Si vous avez des questions sur les modalités de participation du Parcours travail-études, vous pouvez contacter l'équipe du Parcours ;

Si vous avez des questions sur les conditions d’admission au programme, vous pouvez contacter un des cégeps participants : voir les cégeps participants.

L’inscription des candidat(e)s

Il y a deux procédures d’inscription selon la situation de la personne candidate :

  • Une procédure pour les candidates ou candidats qui sont déjà à l’emploi d’un CPE ou une garderie éducative admissible au programme
  • Une procédure pour les candidates ou candidats qui ne sont pas encore à l’emploi.

Vous trouverez les deux procédures d’inscription sur la page: Le Parcours pour les candidat(e)s.

  • Être à l’emploi d’un CPE ou d’une garderie éducative inscrite sur le portail Travail-études en petite enfance. Si vous n’êtes pas dans cette situation, vous devez postuler aux offres d'emploi affichées par les employeurs.
  • Avoir 18 ans ou plus au moment de l'inscription.
  • Détenir la citoyenneté canadienne ou un permis de résidence permanente du Canada valide.
  • Avoir validé un secondaire 5 ou, sous certaines conditions, des crédits de secondaire 4 ou 5 (ou une équivalence hors Québec).
  • Avoir son RCR et une absence d'empêchement au moment de débuter le programme. C’est la responsabilité de l’employeur de s’en assurer*.

Si vous n’avez pas votre secondaire 5 validé: nous vous invitons à prendre contact avec le cégep de votre région qui pourra vous informer plus précisément des conditions d’admission au programme. Pour cela, consultez la liste des cégeps participants. Les cégeps se réservent le droit de convier les candidat(e)s à un court test de français, peu importe le niveau de scolarité atteint.

*Les employeurs doivent effectuer une vérification des antécédents judiciaires des candidat(e)s (absence d’empêchement) auprès des Services de police. Cette vérification est obligatoire pour travailler au contact des enfants au Québec. Ils doivent également s’assurer que les candidat(e)s aient effectué et validé les cours de réanimation cardiorespiratoire (RCR) avant de début du programme.

Votre employeur doit s’inscrire sur le portail Travail-études en petite enfance pour valider son admission au programme. Seuls les CPE et garderies éducatives qui détiennent un permis délivré par le ministère de la Famille peuvent s’inscrire.

Les services de garde en milieu familial, les haltes-garderies et les services de garde en milieu scolaire ne sont pas admissibles.

Consultez la page: Le parcours pour les employeurs.

Vous devez vous rendre directement sur la page Trouver mon employeur pour postuler aux offres d’emploi affichées par des CPE et garderies éducatives admissibles au programme.

Il n’y a pas de limite, vous pouvez postuler à toutes les offres d’emploi de votre région qui correspondent à vos attentes. Nous vous conseillons de postuler à plusieurs offres d’emploi pour maximiser vos chances.

Assurez-vous d’abord d’être dans les dates du recrutement prévues.

Pendant le recrutement, de nouvelles offres d’emploi sont affichées tous les jours. Nous vous conseillons de retourner régulièrement sur la page Trouver mon employeur.

Vous pouvez également nous soumettre une candidature spontanée grâce au formulaire accessible dans le bas de cette même page. Votre candidature spontanée sera ajoutée à une banque de candidatures envoyée à tous les services de garde éducatifs inscrits sur le portail.

L’employeur doit vous aviser directement s’il retient votre candidature et vous faire signer une preuve de lien d'emploi. Elle est obligatoire pour s’inscrire au cégep par la suite.

Non. Cependant il vous est fortement recommandé de choisir un cégep près du service de garde éducatif à l’enfance dans lequel vous travaillerez. Cela facilite le temps de déplacement si vous suivez les cours en présentiel ou en hybride.

Vous pouvez aussi choisir un cégep qui offre la formation en ligne.

Nous vous invitons à consulter sur la page: Le parcours pour les candidat(e)s, l'étape 3 des étapes de participation pour connaître tous les détails de l’inscription au cégep.

Le cégep vous sollicitera par courriel pour vous informer des documents requis et de la marche à suivre pour votre inscription au programme. Vous devrez répondre avant la date limite.

Cependant, vous pouvez déjà préparer les documents suivants :

  • Une copie de votre passeport canadien ou une copie de votre carte de résidence permanente
  • Une copie de votre dernier relevé de notes ou dernier diplôme obtenu

Non, vous ne pouvez pas changer de programme pour vous inscrire à celui du Parcours, car il est spécifique et vous avez déjà démarré votre AEC en TEE dans une autre formule que celle du Parcours travail-études en petite enfance.

Cependant des exceptions peuvent survenir après une étude du dossier et une décision favorable à un éventuel transfert par les autorités du cégep. Parlez-en avec le conseiller pédagogique de votre cégep.

Non, les directrices, directeurs ou propriétaires d’installation ne sont pas admissibles au Parcours travail-études en petite enfance.

Depuis le 1er juillet 2024, l’employé(e) en formation pourrait devoir payer des frais d’ouverture de dossier et des frais d’inscription à la RAC 32h du Parcours, selon le cégep. Le promoteur du Parcours, le CSMO-ÉSAC, paie tous les frais liés à la validation des 3 ou 4 compétences directement au cégep.

Les études au cégep

Les étudiantes ou étudiants qui valident toutes les compétences du programme Parcours travail-études en petite enfance obtiendront l’AEC – Techniques d’éducation à l’enfance.

Les frais d’admission, les frais d’inscription au programme et les frais afférents du cégep (frais de la session) sont à la charge des employé(e)s en formation.

Le montant des frais afférents varie d’un cégep à l’autre, mais il est d’environ 200 $ par session.  

Certains services pourraient cependant être offerts par les cégeps aux personnes étudiantes moyennant des frais supplémentaires (assurances, association étudiante).  

Oui. Plusieurs cégeps offrent le programme de formation en ligne. Cela veut dire que les cours et examens sont tous offerts en ligne. Vous pouvez consulter la page des cégeps participants.

Les cours sont offerts en français dans de nombreux cégeps à travers le Québec. Certains cégeps offrent les cours en anglais, selon les cohortes. Consultez la page des cégeps participants.

Les heures de cours peuvent varier d'une semaine à l'autre, mais les CÉGEPS offrent en moyenne 15 heures de cours théoriques par semaine.

Il est à noter que 3 heures de travaux personnels sont nécessaires pour la réussite éducative des étudiantes ou étudiants. Ces heures de travaux personnels ne sont pas rémunérées par l’employeur.

Ce sont des heures personnelles qui permettent aux étudiantes ou étudiants de réaliser leurs devoirs, leurs travaux d’équipes ou individuels, leurs préparations aux examens, etc. Elles sont essentielles à leur réussite éducative. Il faut compter environ 3 heures de travaux personnels par semaine.

Il est à noter que ces heures de travaux personnels ne sont pas rémunérées par l’employeur (sauf entente contraire entre l'employeur et son employé(e) en formation) et que celui-ci ne sera pas remboursé pour ces heures par le promoteur du projet.

Non. Le Parcours travail-études en petite enfance est avant tout un programme de soutien aux employeurs du secteur de la petite enfance pour recruter et former leur personnel débutant.

Plus exactement, il s’agit d’un programme national de courte durée qui privilégie les stages dans les professions priorisées (COUD) en alternance travail-études. Il implique donc un lien d’emploi entre l’employeur et les personnes participantes pendant toute la durée de la formation offerte par les cégeps.

Les journées d’études et de travail dépendent d’un cégep à l’autre. Vous pouvez les consulter sur la page des cégeps participants.

Oui, les cégeps tiennent à jour un rapport absence/présence. Ce rapport sert à calculer le remboursement mensuel des heures d’études aux employeurs. Les employeurs sont remboursés uniquement si leur employé(e) est présent(e) à ses cours. Il est fortement recommandé d’utiliser une feuille de temps pour suivre les heures de travail et les heures d’études.

Oui, une passerelle est prévue pour que les personnes diplômées du Parcours travail-études en petite enfance (AEC en TEE) puissent poursuivre leurs études au Diplôme d’études collégiales – Techniques d’éducation à l’enfance (DEC en TEE).

En cas d’abandon ou d’échec de cours, la procédure interne du cégep s’applique. Toutefois, sachez que les cours visés par l’abandon ou l’échec devront être repris dans une cohorte hors Parcours travail-études.

Non, puisque le Parcours travail-études en petite enfance est un programme de formation gouvernemental déjà subventionné par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS). De plus, vous recevez un salaire complet pour vos heures en milieu de travail et vos heures d’études. Vous n’êtes donc pas admissible aux prêts et bourses.

Non. Pendant les semaines de relâche scolaire, aucun cours n’est prévu. Cependant, la relâche scolaire ne donne pas automatiquement le droit à des vacances. Comme tous les autres employées et employés du service de garde éducatif, vous devez obtenir l’approbation de votre employeur pour obtenir des congés et des vacances. Celui-ci pourrait avoir besoin de vous pour combler quelques remplacements.

Le programme prévoit des relâches scolaires à l’hiver et à l’été.

Les cours de mise à niveau sont des cours que le cégep exige d’effectuer pour une mise à niveau afin de répondre aux exigences minimums d'admission du programme. Leur nécessité est déterminée par le cégep selon votre parcours scolaire ou professionnel. Les cours de mise à niveau ne seront pas obligatoirement rémunérés par l’employeur.

Les cours de mise à niveau ont généralement lieu avant le début du Parcours travail-études en petite enfance et leur réussite est conditionnelle à votre admission au programme AEC.

Oui, si le cégep vous le demande vous devez suivre les cours de mise à niveau. La réussite des cours de mise à niveau est conditionnelle à votre admission au Parcours travail-études en petite enfance. Vous devez les réussir pour être admis(e) au programme.

Non, vous n'avez pas payer les cours de mise à niveau au cégep. le Parcours travail-études en petite enfance prend en charge jusque 30 heures de cours de mise à niveau par étudiante ou étudiant. Les cours sont directement payés au cégep par le promoteur du Parcours travail-études en petite enfance. Cependant, le Parcours ne rembourse pas la rémunération pendant ces cours de mise à niveau: l'employeur n'est donc pas tenu de rémunérer ses employé(e)s pendant des cours de mise à niveau.

Non, vous n’êtes pas rémunéré(e) pour suivre les cours de mise à niveau à moins d’une entente avec votre employeur. Cependant ces heures de cours ne lui seront pas remboursées.

La reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) est une démarche qui permet aux personnes adultes d’obtenir une reconnaissance officielle de leurs compétences telles que présentées dans les programmes d’études.   

Dans le cadre du Parcours travail-études en petite enfance, 3 ou 4 compétences de l’AEC en Techniques d’éducation à l’enfance (selon les cégeps) sont évaluées par le biais d’une démarche de RAC. La majorité de ces compétences sont acquises grâce aux heures de travail (10 à 20 h chaque semaine) effectuées tout au long du Parcours. L’accomplissement de cette démarche de RAC est obligatoire pour obtenir le diplôme. Les employé(e)s en formation bénéficient d’une banque de 32 heures de libération rémunérées pour effectuer leur démarche de RAC. Ces 32 heures maximum sont remboursées à l’employeur au taux horaire réel de leur employé(e)s en formation (sur présentation du talon de paie), jusqu’à concurrence de 25 $ de l’heure.   

Les employé(e) en formation ayant besoin de plus de 32 heures pour effectuer l’entièreté de leur démarche de RAC pourraient ne pas être rémunéré(e)s au-delà des 32 heures compensées à l’employeur par le Parcours. 

Pour les personnes ayant débuté le Parcours travail-études en petite enfance avant l’automne 2024, la RAC (32h) intervient à la toute fin de Parcours (étape 8 du calendrier de cours) après les cours théoriques et le stage.  

À partir de l’automne 2024, plusieurs cégeps offriront une portion de la RAC (32h) dès le début du programme.  
Une première compétence (pour l’usage du français en contexte professionnel) pourrait être évaluée par le cégep dans les 10 premières semaines du programme. Il est à noter qu’un maximum de 6 heures de RAC (prélevées sur la banque de 32 heures) pourra être rémunéré aux employé(e)s en formation pendant les 10 premières semaines du programme afin qu’il reste assez d’heures dans la banque pour effectuer le reste de la démarche de RAC de fin de parcours. Le reste de la démarche de RAC devra être effectuée à la toute fin de Parcours (étape 8 du calendrier de cours) après les cours théoriques et les stages. 

Dans le cadre du Parcours travail-études en petite enfance, 3 ou 4 compétences de l’AEC en Techniques d’éducation à l’enfance (selon les cégeps) sont évaluées par le biais d’une démarche de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC). Une banque de 32 heures de libération rémunérées est allouée à l’accomplissement de cette démarche de RAC. 

Pour les personnes ayant débuté le Parcours travail-études en petite enfance avant l’automne 2024, les compétences évaluées en fin de parcours par la RAC (32h) sont : 

  • Fournir de l’aide à l’enfant ;  
  • Établir avec l’enfant une relation significative sur le plan affectif ; 
  • Communiquer en milieu de travail. 

À partir de l’automne 2024, les compétences évaluées en fin de parcours par la RAC (32h) sont : 

  • Soutenir l’enfant dans le développement de l’expression artistique ; 
  •  Soutenir l’enfant dans le développement d’habiletés liées à la littératie et à la numératie ; 
  •  Soutenir l’enfant dans le développement de saines habitudes de vie (partiellement). 

Attention : dans plusieurs cégeps, une portion de la RAC (32h) pourrait commencer dès le début du programme afin de démontrer une compétence supplémentaire : 

  • Pour les cégeps francophones : en contexte professionnel, rédiger des textes en français ;  
  • OU, pour les cégeps anglophones : en contexte professionnel, communiquer en français langue seconde. 

Il est à noter qu’un maximum de 6 heures de RAC (prélevées sur la banque de 32 heures) pourra être rémunéré aux employé(e)s en formation pendant les 10 premières semaines du programme afin qu’il reste assez d’heures dans la banque pour effectuer le reste de la démarche de RAC de fin de parcours. 

Les employé(e) en formation ayant besoin de plus de 32 heures pour effectuer l’entièreté de leur démarche de RAC pourraient ne pas être rémunéré(e)s au-delà des 32 heures compensées à l’employeur par le Parcours. 

À partir de la rentrée de l’automne 2024, de nombreux cégeps offriront une portion de la démarche de RAC (32h) dès le début du Parcours travail-études en petite enfance afin de démontrer la compétence de rédaction en français. Si le cégep a intégré la démarche de RAC de début de parcours à sa grille de programme, les personnes inscrites à ce cégep doivent obligatoirement la réaliser. 

Il est à noter qu’un maximum de 6 heures de RAC (prélevées sur la banque de 32 heures) pourront être rémunérées aux employé(e)s en formation pendant les 10 premières semaines du programme afin qu’il reste assez d’heures dans la banque pour effectuer le reste de la démarche de RAC de fin de parcours. 

Oui. La démarche de reconnaissance des acquis est de compétences est une démarche individuelle. Chaque dossier est évalué différemment en fonction de l’expérience, des connaissances et des besoins de la personne effectuant la démarche de RAC. Ainsi, certaines personnes pourraient avoir besoin de plus de 32 heures pour effectuer l’entièreté de leur démarche de RAC. 

Cependant, il a été évalué par le promoteur du Parcours travail-études en petite enfance et les partenaires collégiaux qu’un total de 32 heures couvriraient l’entièreté de la démarche de RAC (3 ou 4 compétences selon les cégeps) prévue par le Parcours dans la grande majorité des cas. 

Pour les personnes ayant débuté le Parcours travail-études en petite enfance avant la rentrée d’automne 2024 
Un seul stage est prévu au programme : le stage d’intégration à la profession. Ce stage intervient après les semaines d’alternance entre les heures de cours théoriques et les heures travail (50ème semaine). Le stage d’intégration à la profession prévoit 20 heures de stage chaque semaine pendant 12 semaines, pour un maximum de 240h en parallèle des 10 à 20 heures de travail prévu tout au long du programme. Les heures de stage doivent être réalisées sur les journées d’études prévues par les cégeps. 

À partir de la rentrée de l’automne 2024 
À la demande des employeurs participants, la nouvelle version du Parcours travail-études en petite enfance prévoit deux stages.  

  • Le premier stage : le stage d’initiation à la profession (90h) intervient à la fin de la deuxième étape du programme de formation, après les 17 premières semaines d’alternance entre les heures de cours théoriques et les heures travail. Le stage d’initiation à la profession prévoit une moyenne de 15 heures de stage chaque semaine pendant 6 semaines pour un maximum de 90h en parallèle des 10 à 20 heures de travail prévu tout au long du programme.  
  • Le second stage : le stage d’intégration à la profession (240h) intervient à la 7ème étape du programme de formation, après les semaines d’alternance entre les heures de cours théoriques et les heures travail (50ème semaine). Le stage d’intégration à la profession prévoit une moyenne de 20 heures de stage chaque semaine pendant 12 semaines en parallèle des 10 à 20 heures de travail prévu tout au long du programme.  

Toutes les heures de stage doivent être réalisées sur les journées d’études prévues par les cégeps. Les employeurs reçoivent une compensation financière pour rémunérer les 240 heures ou, pour la nouvelle version les 330 heures (90h + 240h) de stage au taux horaire réel de leurs employé(e)s en formation (sur présentation du talon de paie), jusqu’à concurrence de 25 $ de l’heure. Ces stages sont encadrés par des ententes de stage, envoyées par les cégeps 3 à 4 semaines avant le début de chaque stage. Les employeurs doivent signer ces ententes de stage et en respecter toutes les conditions. Le promoteur du Parcours rencontre les employeurs plusieurs semaines avant le début de chaque stage pour les informer de toutes les modalités requises.  

L’employeur est responsable de la santé et sécurité de son employé(e) en formation, puisque le lien d’emploi est maintenu pendant le temps d’études. Le temps d’études inclut les heures de cours, les heures de stage et les heures de démarche de RAC.

Oui, il en a le droit puisqu’il est responsable de votre santé et sécurité pendant vos heures d’études. Mais il doit vous proposer un local fermé et calme dans votre milieu de travail. S’il souhaite l’imposer, une mention doit être inscrite au contrat de travail.

Pour toute question qui concernerait le régime de retraite, veuillez visiter le site du Régime de retraite du personnel des CPE et des garderies privées conventionnées du Québec ou les contacter ici.

Pour toute question relative au régime d’assurances collectives, veuillez visiter la section assurance collective du site de Desjardins Assurances ou les contacter ici.

Non. Les personnes admises dans un cégep au Parcours travail-études en petite enfance doivent étudier dans ce cégep jusqu’à la fin de la formation.

Oui, les cégeps mettront en place le même système de supervision que lors des stages des programmes réguliers de l’AEC en Techniques d’éducation à l’enfance.

Le cadre du travail

Ce n’est pas une obligation, cela dépend si votre service de garde éducatif est lié à une convention collective ou non. Cependant, pour éviter tout malentendu, il est fortement recommandé de signer un contrat de travail spécifique et temporaire (de 18 mois) couvrant toute la période de formation du Parcours travail-études en petite enfance.

Un modèle est disponible dans la Trousse employeur.

Dans le cas, où le SGÉE est syndiqué, il est fortement recommandé de signer une entente individuelle entre l’employeur et le syndicat pour les modalités liées au Parcours travail-études.

Oui, si le milieu de garde éducatif autochtone est inscrit sur le portail et souhaite participer. Toutefois, sachez que le Parcours travail-études en petite enfance actuel est organisé sur la base du programme d’AEC commun offert par différents cégeps. Il ne correspond pas au programme développé spécifiquement pour les services de garde éducatifs autochtones. En effet, il existe déjà une AEC conduisant à la profession d’éducatrice ou d’éducateur en services à l’enfance autochtone, adaptée aux traditions et à la pédagogie des premières nations, d’une durée de 1455 heures et directement qualifiante. Voici le lien vers le programme.

Votre employeur est tenu de vous offrir entre 10 et 20 heures de travail en moyenne par semaine.

À la fin du Parcours, vous devez valider 3 compétences de l’AEC acquises en milieu de travail. Il est donc important d’avoir effectué une moyenne d’heures de travail comprise entre 10 et 20 heures par semaine au terme des 69 semaines de formation.

Non. Le lien d’emploi doit absolument être avec un employeur admissible au Parcours travail-études en petite enfance, soit un CPE ou une garderie détenant un permis délivré par le ministère de la Famille.

Au terme des 69 semaines de formation, vous devrez avoir accompli une moyenne comprise entre 10 et 20 heures de travail en service de garde par semaine. Ainsi, vous pourriez travailler plus ou moins d’heures par semaine selon vos disponibilités et les besoins de votre employeur.

Normalement non. Exceptionnellement, vous pourriez vous rendre disponible sur les heures de travaux personnels pour travailler pour votre employeur. Mais ces heures devront être reprises ailleurs dans la semaine. Elles sont importantes pour votre réussite éducative.

Les journées d’études et de travail dépendent d’un cégep à l’autre. Vous pouvez les consulter sur la page des cégeps participants.

Vous devez vous rendre disponible pour travailler pour votre employeur, sur les heures de travail, à moins que :

  • Des cours soient prévus;
  • Votre employeur vous ait préalablement approuvé des congés ou des vacances;
  • Vous soyez dans l’incapacité de travailler (maladie, retrait préventif, etc.).

Pendant toute la formation, vous êtes responsable de l’informer de tout changement dans votre parcours scolaire :

  • Si vous êtes absent(e) d’un cours;
  • Si vous échouez à un cours;
  • Si vous décidez d’abandonner les cours;
  • Si vous devez rattraper un cours sur une heure de travail prévue;
  • Si votre carte RCR arrive à échéance;

Ou toute autre situation qui engage le lien d’emploi entre vous et votre employeur.

Oui, c'est à la discrétion de votre employeur. Cependant les heures d’études ne peuvent être payées à un taux horaire supérieur que celles effectuées en milieu de travail.

Oui, le lien d’emploi est maintenu pendant tout le temps d’études. Le montant de la paye de vacances se calcule sur la base du salaire brut gagné durant l’année de référence.

Oui, car fiscalement, pendant le temps d’études, l’employé(e) en formation est considéré(e) à l’emploi.

Oui, le lien d’emploi est maintenu pendant tout le temps d’études. L’indemnité versée pour chaque jour férié est égale à 1/20 du salaire gagné par l’employé(e) en formation au cours des 4 semaines complètes de paye précédant la semaine du congé. L’indemnité exclut les heures supplémentaires. (Source ; CNESST)

Le promoteur du Parcours travail-études en petite enfance: le CSMO-ÉSAC, finance le matériel pédagogique (livres, manuels scolaires, etc.) à hauteur de 900 $ par étudiant(e) pour toute la durée du programme. Ces frais sont directement remboursés au cégep.

Oui. Les périodes de stage se déroulent dans un mode travail-études, exactement comme pendant les périodes de cours. Les heures de stage doivent s’effectuer sur les heures prévues pour les cours par le cégep : cette condition est inscrite dans l’entente de stage envoyée aux employeurs par les cégeps avant le début de chaque stage. Les employé(e)s en formation doivent continuer de travailler une moyenne d’heures comprise entre 10 et 20 heures de travail pour leur employeur en dehors des heures de stage. 

Oui, les employé(e)s en formation doivent continuer de travailler au moins 10 à 20 heures par semaine dans le milieu de travail. 

Pendant la RAC de fin de parcours, il est même recommandé d’offrir plus d’heures de travail selon les besoins du milieu. Rappelons que l'objectif du Parcours travail-études en petite enfance est que l’employé(e) en formation puisse occuper un poste dans le milieu de son employeur à la fin de la formation.   

Pour les personnes qui débutent le programme partir de la rentrée de l’automne 2024 Plusieurs cégeps offriront une portion de la RAC (32 h) dès le début du programme (étape 1) pour la démonstration de la compétence en français. Cette portion de la RAC, maximum 6 heures, s’effectuera pendant les 10 premières semaines du programme, en parallèle des 15 heures de cours en moyenne et des 10 à 20 heures de travail chaque semaine. 

La rémunération des étudiant(e)s

Votre employeur vous rémunère et investit dans votre formation. Pendant toute la durée de la formation, les employeurs s’engagent à rémunérer leurs employé(e)s en formation pour les heures travaillées ET les heures d’études.

Chaque mois, l’employeur obtient une compensation financière pour rembourser une grande partie du salaire versé pendant les heures d’études, à votre taux horaire réel (jusqu'à concurrence de 25 $ de l’heure).

Oui. Votre employeur vous rémunère et investit dans votre formation.

Pendant toute la durée de celle-ci, les employeurs s’engagent à rémunérer leurs employé(e)s en formation pour les heures travaillées ET les heures d’études.

Chaque mois, l’employeur obtient une compensation financière pour rembourser une grande partie du salaire versé pendant les heures d’études à votre taux horaire réel (jusqu'à concurrence de 25 $ de l’heure).

Non, votre employeur n’est pas tenu de vous rémunérer lorsque vous êtes absent(e) à vos cours. Il ne recevra pas de compensation financière pour les heures où vous n’êtes par présent(e) à vos cours.

Oui, vous cotisez pour les vacances et les jours fériés pendant vos heures en milieu de travail et vos heures en études.

Non, votre employeur n’est pas tenu de vous rémunérer pendant les heures de travaux personnels (environ 3 heures par semaine). Il ne recevra pas de compensation financière pour les heures de travaux personnels.

Oui, vous êtes rémunéré(e) par votre employeur pour effectuer maximum 32 heures de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC). 

L’employeur est ensuite remboursé des heures de libération consacrées à votre démarche de RAC, à votre taux horaire réel jusqu'à concurrence de 25 $ de l’heure. 

Oui, jusqu’à concurrence de 6 heures.  

À partir de la rentrée de l’automne 2024, de nombreux cégeps offriront une portion de la démarche de RAC (32h) dès le début du Parcours travail-études en petite enfance afin de démontrer la compétence de français. Un maximum de 6 heures de RAC (prélevées sur la banque de 32 heures) pourront être rémunérées aux employé(e)s en formation pendant les 10 premières semaines du programme afin qu’il reste assez d’heures dans la banque pour effectuer le reste de la démarche de RAC en fin de parcours. 

La participation de l’employeur

  1. Le soutien financier pour la formation des éducatrices et éducateurs. Le Parcours vous rembourse le salaire versé pendant les heures d’études pour un maximum de 25 $ de l'heure. Au terme du Parcours, le montant maximal de la compensation versée à l'employeur est de 25 175 $ par étudiant(e).
  2. La disponibilité immédiate des éducatrices et des éducateurs en formation : les étudiant(e)s du Parcours sont disponibles immédiatement pour travailler en moyenne entre 10 et 20 heures par semaine dans le milieu. Après les 18 mois du Parcours, votre employé(e) sera diplômé(e) de l’AEC, formé(e), compétent(e) et disponible à temps plein.
  3. De l'aide pour le recrutement et la formation de vos candidat(e)s : la campagne de communication nationale et le portail en ligne sont là pour faciliter vos démarches.

À titre d’employeur, vous êtes responsable d’offrir une rémunération complète à vos employé(e)s en formation : pour leurs heures de travail et d’études effectuées chaque semaine.

La compensation financière versée aux employeurs rembourse le salaire versé aux employé(e)s pendant les heures de formation : les cours théoriques, les stages et le temps de libération pour la démarche de RAC de fin de parcours (32h).

Le taux horaire maximum remboursé est de 25 $ de l’heure, pour un montant global maximal de 25 175 $ par étudiante ou étudiant.

En résumé, voici les frais qui restent à votre charge après le versement de la compensation financière pour les heures d’études :

  • Les heures de travail effectuées chaque semaine dans le milieu;
  • Les heures de travaux personnels;
  • Les avantages sociaux;
  • Les heures de maladie, les congés, les jours fériés;
  • Les cotisations syndicales;
  • La différence entre le taux horaire effectif de l’employé(e) et le 25 $ de l’heure remboursé par le programme.

Nous avons fait une estimation de l’investissement nécessaire de la part des employeurs pour former un(e) employé(e) dans le cadre du Parcours travail-études en petite enfance:

(975 h cours et stage + 32 h (RAC)) * taux horaire* (13,5% (régimes obligatoires) + 16.5% (vacances, fermeture, avantages sociaux) = 1007 *18,52*(13,5% + 16,5%) = 5594,90 $ pour 18 mois de formation répartis sur deux années financières.

Ainsi, nous estimons que le coût moyen d’investissement pour un employeur est entre 6000 $ et 8 000 $ par étudiant(e) pour 18 mois de formation du Parcours.

Retrouvez toutes les étapes de participation sur la page Le parcours pour les employeurs.

Vous devez vous rendre sur la page d'inscription du portail Travail-études en petite enfance. Ayez en main :

  • votre NEQ;
  • votre numéro de permis délivré par le ministère de la Famille;
  • la description de votre milieu (150 mots maximum).

L’équipe du Parcours travail-études en petit enfance validera ou non votre inscription dans les 72 heures qui suivent.

Attention, l’inscription seule ne suffit pas pour recruter des candidat(e)s.

Vous devez suivre les étapes de participation de l’employeur.

Il n’y pas de maximum au nombre autorisé. Cependant, à titre d’employeur, vous êtes tenu de vous impliquer tout au long du Parcours pour chaque étudiant(e). Assurez-vous d’avoir les ressources financières et humaines nécessaires avant de participer. Voir les attentes quant à la participation de l'employeur.

Pour recruter des candidates ou candidats externes vous devez :

  • Inscrire votre milieu sur le portail Travail-études en petite enfance (disponible en tout temps);
  • Créer votre offre d’emploi avant la date prévue de fin du recrutement (le recrutement se fait à des dates bien précises, avant le début des cohortes dans les cégeps);
  • Organiser les entrevues de sélection à partir des candidatures reçues grâce à votre offre d’emploi;
  • Produire et faire signer la preuve d'emploi de la personne retenue à la suite de vos entrevues de sélection;
  • Modifier le statut des candidatures : Retenu(e) / Non retenu(e), et téléverser la promesse d’embauche signée dans votre Espace employeur.

Votre candidat(e) sera ensuite sollicité(e) par le cégep pour déposer sa demande d’admission au programme.

Pour en savoir plus, visitez la page Le parcours pour les employeurs.

Oui. Pour aller plus vite, vous avez la possibilité de dupliquer l’offre d’emploi faite précédemment en en modifiant seulement la cohorte.

Vous recevez les candidatures à votre offre d’emploi par courriel, à l’adresse indiqué dans votre profil employeur. Les candidatures sont également disponibles et consultables dans votre Espace employeur, dans la section Mes candidatures.

À titre d’employeur, vous êtes responsable de planifier et d’organiser vos entrevues de sélection de candidates et candidats.

Vous devez inscrire cette candidature dans l’onglet « Mes candidatures » de votre Espace employeur, afin que son dossier puisse se rendre au cégep.

Attention, la personne doit respecter les critères d’éligibilité suivants :

  • Avoir 18 ans ou plus;
  • Être citoyenne ou résidente permanente du Canada;
  • Avoir validé au moins son secondaire 4, ou l’équivalent hors Québec.

Oui, chaque cohorte a une date limite de recrutement pour permettre au cégep de constituer leur cohorte. Consultez les étapes de participation.

Depuis votre Espace employeur, dans « Mes offres d’emploi » vous pouvez voir toutes les offres d’emploi que vous avez créées, par cohorte. En cliquant sur « Voir » vous obtenez le lien de l’URL de votre offre d’emploi, que vous pouvez partager dans vos réseaux de communication (réseaux sociaux, infolettres, site web, etc.).

Vous devez modifier le statut de chaque candidature reçue dans votre Espace employeur dans « Mes candidatures ». Si vous choisissez de retenir une personne, vous devez modifier le statut à « Retenu(e) pour soumission au cégep », et si vous ne souhaitez pas la retenir choisissez « Non retenu(e) ».

Lorsqu’un statut est défini à « Retenu(e) pour soumission au cégep », vous devez téléverser la preuve de lien d’emploi exigée.

Les inscriptions de candidat(e)s internes se font à des dates bien précises, avant le début des cohortes dans les cégeps.

Vous devez :

  • Inscrire votre milieu sur le portail Travail-études en petite enfance (disponible en tout temps);
  • Compléter la demande d’inscription de votre candidat(e) interne depuis votre Espace employeur, dans « Mes candidatures »;
  • Produire et signer une preuve de lien d’emploi et la téléverser dans votre Espace employeur.

Votre employé(e) sera ensuite sollicité(e) par le cégep pour déposer sa demande d’admission au programme.

Pour en savoir plus, visitez la page Le parcours pour les employeurs.

Non. Les dossiers sont envoyés au cégep à la fin de la période recrutement, 4 à 5 semaines avant le début des cours. Le cégep contacte alors les candidat(e)s retenu(e)s par les employeurs pour les informer de la procédure d’inscription au cégep. Ils doivent obligatoirement fournir les documents et les informations demandés par le cégep pour la constitution et l’étude de leur dossier d’admission. Le cégep pourra ainsi valider ou non leur admission au programme.

Le cégep informera vos candidates ou candidats dans les 4 à 5 semaines qui précèdent le début de la cohorte. Vos candidat(e)s sont responsables de vous en informer.

Vous devez modifier le statut de chaque candidature reçue dans votre Espace employeur dans « Mes candidatures ». Si vous ne souhaitez pas retenir une personne candidate, choisissez le statut « Non retenu(e) » à côté de sa candidature.

Oui. Vous trouverez des guides et des documents utiles dans la Trousse employeur.

Oui. En signant le contrat de respect des conditions de participation, vous vous engagez à libérer vos employé(e)s en formation pour : 

  • Les cours théoriques au cégep et les heures de cours et les heures de stage prévues par le cégep (975 heures : une moyenne de 15h* pour les cours et le stage d’initiation et une moyenne de 20h pour le stage d’intégration)  
  • Les heures de libération pour la démarche de RAC (32h) ; 

Vous recevrez la compensation financière une fois par mois uniquement si vos employé(e)s sont présent(e)s à leurs heures d'études. 

*Il s'agit d'une moyenne, les heures de cours peuvent varier d'une semaine à l'autre.

Puisque le Parcours travail-études en petite enfance implique un lien d'emploi pendant toute la durée de la formation, l'employeur est responsable de vérifier que chaque candidat(e) retenu(e) possède bien sa carte RCR et une absence d'empêchement valide avant de débuter le programme, et pendant toute la durée du programme.

La compensation financière

La compensation financière versée aux employeurs couvre le salaire versé aux employé(e)s pendant les heures de formation : les cours théoriques, les stages et le temps de libération pour la démarche de RAC (32h). 

Le taux horaire remboursé est le taux horaire réel des employé(e)s (sur présentation du talon de paie) jusqu’à concurrence de 25 $ de l’heure. Le montant global maximal remboursé est de 25 175 $ par personne en formation. 

Attention: la compensation financière ne couvre pas : 

  • Les heures de travail effectuées chaque semaine dans le milieu; 
  • Les heures de travaux personnels; 
  • Les avantages sociaux; 
  • Les heures de maladie, les congés, les jours fériés; 
  • Les cotisations syndicales; 
  • La différence entre le taux horaire effectif de l’employé(e) et le 25 $ de l’heure remboursé par le programme. 

 

Nous avons fait une estimation de l’investissement nécessaire de la part des employeurs pour former un(e) employé(e) dans le cadre du Parcours travail-études en petite enfance: 

(975 h cours et stage + 32 h de RAC) * taux horaire* (13,5% (régimes obligatoires) + 16.5% (vacances, fermeture, avantages sociaux) = 1007 *18,52*(13,5% + 16,5%) = 5594,90 $ pour 18 mois de formation, réparti sur deux années financières.  

Ainsi, nous estimons que le coût moyen d’investissement pour un employeur est entre 6000 $ et 8 000 $ par employé(e) pour 18 mois de formation du Parcours. 

Avant le début de la cohorte, l’employeur doit signer un contrat de respect des conditions de participation. Pour obtenir la compensation financière, il s’engage ainsi à avancer le salaire de son employé(e) en formation pendant toute la durée du programme. Il s’engage également à suivre la procédure de réclamation salariale, chaque mois :

  • Valider et signer le projet de réclamation de dépenses salariales envoyé par le promoteur du Parcours travail-études (CSMO-ÉSAC);
  • Transmettre le talon de paie des employé(e)s en formation correspondant à la période couverte par la réclamation dépenses salariales.

Pour tous les détails sur les modalités financières, nous vous invitons à consulter les tutoriels vidéo : L’ABC du parcours employeur.

Le Comité sectoriel de main-d’œuvre en économie sociale et action communautaire (CSMO-ÉSAC), promoteur du Parcours travail-études en petite enfance, verse la compensation financière aux employeurs qui participent au programme.

La rupture de contrat

Si le programme est toujours en vigueur lors de votre retour à l’emploi et que vous souhaitez poursuivre votre formation, vous pourrez intégrer une nouvelle cohorte selon l’étape à laquelle vous aviez terminé vos études avant le congé maternité.

Les employé(e) en formation doivent fournir un billet médical à leur employeur qui doit spécifier si l’arrêt de travail concerne le travail et les études ou uniquement le travail.

  • Si le billet médical concerne uniquement le travail, la personne peut continuer de poursuivre ses études et sera rémunéré par son employeur qui sera lui-même remboursé par le promoteur de projet.
  • Si le billet médical concerne le travail et les études, ces derniers devront être interrompus durant la période requise.

Selon la durée de l’arrêt de travail, la personne pourra reprendre les cours dans la cohorte initiale ou intégrer une autre cohorte.

Non. Le Parcours travail-études en petite enfance est un programme de formation spécifique qui implique un lien d’emploi pendant toute la formation. Si vous quittez votre emploi, vous avez 30 jours à partir de la fin de votre contrat pour trouver un nouvel employeur. Dans le cas contraire, vous ne serez plus admissible au Parcours travail-études. Vous pourrez cependant suivre un programme AEC régulier.

Seuls deux (2) changements maximums sont autorisés, s’il y a lieu, durant toute la durée du Parcours travail-études en petite enfance. Vous devez obligatoirement contacter le promoteur du Parcours travail-études en petite enfance avant d'effectuer un changement d'employeur.

Non. Le Parcours travail-études en petite enfance est un programme de formation spécifique qui implique un lien d’emploi pendant toute la formation. Si votre employeur met fin à votre contrat, vous avez 30 jours à partir de la date de fin de contrat pour trouver un nouvel employeur. Dans le cas contraire, vous ne serez plus admissible au Parcours travail-études. Vous pourrez cependant suivre un programme AEC régulier.

Seuls deux (2) changements maximums sont autorisés, s’il y a lieu, durant toute la durée du Parcours travail-études en petite enfance. Vous devez obligatoirement contacter le promoteur du Parcours travail-études en petite enfance avant d'effectuer un changement d'employeur.

Pas nécessairement. Votre employeur peut choisir de vous garder à titre d’éducatrice ou éducateur à la petite enfance non qualifié. Il devra alors produire et vous faire signer un nouveau contrat de travail différent de celui du Parcours travail-études en petite enfance.

Non, vous ne devez pas rembourser votre employeur, même en cas d’abandon, d’exclusion ou de licenciement.

Cette pratique n’est pas encouragée mais dans certaines situations particulières il est possible de changer d’employeur seulement après avoir contacter le promoteur du Parcours travail-études en petite enfance.

Seuls deux (2) changements maximums sont autorisés, s’il y a lieu, durant toute la durée du Parcours travail-études en petite enfance.

En cas de demande de changement d’employeur pendant la période des stages, le cégep doit obligatoirement donner son accord en amont
 

Non, les personnes employées en retrait préventif ou en arrêt de travail ne peuvent pas les accomplir les stages, car cela implique de réaliser des tâches en milieu de travail.

Pour les personnes employées ayant débuté la formation avant la cohorte de l’automne 2024 (AEC version 2017) : 

Non, les personnes employées en retrait préventif ou en arrêt de travail ne peuvent pas accomplir la démarche de RAC 32h, car cela implique de réaliser des tâches en milieu de travail. 

 

Pour les personnes employées ayant débuté la formation à partir de la cohorte de l’automne 2024 (AEC version 2023) : 

Oui, les personnes employées en retrait préventif ou en arrêt de travail pourraient accomplir la démarche de RAC 32h si la situation médicale le permet et si l’admission à la RAC à la suite de l’entrevue de validation est confirmée par le cégep, car cela n’implique pas de réaliser des tâches en milieu de travail. Cependant, pour démontrer certaines compétences, elles devront avoir accès à un enfant. Cela peut être un enfant de leur entourage. 

Les personnes employées concernées doivent communiquer avec leur cégep et avec le promoteur du Parcours le plus rapidement possible afin de valider ou non ce cas d’exception. 

La qualification

Oui mais seulement les heures travaillées en service de garde éducatif à l’enfance.

Les heures de cours, les heures de stage et les heures de RAC de fin parcours (32h) ne comptent pas dans le cumul des heures de qualification (selon la directive du ministère de la Famille).

Non, puisque les heures d’études: soit les heures de cours, les heures de stage et les heures de démarche de reconnaissances des acquis et compétences (RAC) sont des heures d’étude de formation initiale. À ce titre elles ne sont pas considérées comme des heures de perfectionnement ou heures de formation continue (selon la directive du ministère de la Famille) et ne comptent donc pas dans le cumul des heures de qualification.

Pas automatiquement. Les barèmes de qualification du ministère de la Famille continuent de s’appliquer. Ainsi, si vous êtes titulaire de l’AEC en TEE, vous devrez avoir cumulé en plus 4992 heures d’expérience pertinente pour être reconnue comme une éducatrice ou un éducateur qualifié. Pour tous les détails sur les barèmes de qualifications : https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/...

Questions générales

La RAC en TÉE, offerte dans plusieurs cégeps du Québec, convient aux adultes qui ont pu, au fil de leur expérience, intégrer un savoir-faire en éducation à l’enfance. La démarche de RAC offre l’opportunité à ces personnes de démontrer et éventuellement, de faire reconnaître officiellement leurs compétences en éducation à l’enfance. Au terme de la démarche, lorsque les compétences ont toutes été reconnues, la personne obtient, selon le cas, une attestation d’études collégiales (AEC) ou un diplôme d’études collégiales (DEC) en Techniques d’éducation à l’enfance.

L’idée au cœur de la RAC96 est d’offrir au personnel expérimenté des services de garde éducatifs à l’enfance un contexte favorable à l’accomplissement de la démarche de RAC en TÉE et, ainsi, une voie facilitante vers la qualification comme définie par le ministère de la Famille.

Un soutien financier pouvant aller jusqu’à 96 heures rémunérées est offert à l’employeur. Le temps rémunéré permet au personnel expérimenté non qualifié de profiter de conditions favorables à la réalisation d’une démarche de RAC en TÉE.

Concrètement, un employeur pourrait se voir rembourser, par le CSMO-ÉSAC, jusqu’à 96 heures au taux horaire fixe de 25 $ pour chaque employé·e en démarche de RAC en TÉE (équivalant à un soutien financier pouvant aller jusqu’à 2 400 $ par employé·e en démarche de RAC en TÉE).

Idéalement oui. L’idée au cœur de la RAC96 est d’offrir au personnel expérimenté des services de garde éducatifs à l’enfance un contexte favorable à l’accomplissement de la démarche de RAC en TÉE et une voie pertinente vers la qualification.

Progresser dans une démarche de RAC durant les heures régulières de travail plutôt que les soirs et les fins de semaine contribue au déploiement de conditions gagnantes à la réussite de cette démarche vers la diplomation et la qualification.

À titre d’exemple, si un·e employé·e travaille 32 heures par semaine sur 4 jours, l’employeur et l’employé·e peuvent s’entendre pour utiliser des heures rémunérées RAC96 pendant la 5e journée.

En revanche, si un·e employé·e travaille 40 heures par semaine, il est recommandé de libérer et de remplacer l’employé·e sur ses heures régulières de travail.

La RAC permet d’obtenir une équivalence de diplôme : FAUX.

La RAC permet, à l’issue de l’évaluation des compétences d’un programme d’études, dans ce cas-ci le DEC ou l’AEC en TÉE, de reconnaître ces compétences sans devoir suivre des cours. Elle ne vise pas à reconnaître un diplôme obtenu à l’étranger.

La RAC est un raccourci pour obtenir un diplôme : FAUX.

Débuter une démarche de RAC demande du temps et des efforts! La personne candidate sera évaluée pour chaque compétence du programme d’études afin que le cégep puisse établir le niveau de maîtrise de ces compétences.

Il est à noter que la personne candidate aura peut-être à suivre quelques cours, en dehors de la démarche, ou encore de courtes « formations manquantes », intégrées à la démarche, afin de combler certaines lacunes, bien normales pour des gens qui ont appris sur le terrain. Les professionnels et les spécialistes de la RAC au sein des collèges sauront guider au mieux la personne.

La RAC vient reconnaître les années d’expérience : FAUX.

Ce n’est pas l’expérience comme telle de la personne candidate qui est reconnue par le biais d’une démarche de RAC, mais les compétences que l’expérience de travail ou de vie a permis d’intégrer. Ce ne sont pas toutes les compétences de la personne qui sont évaluées mais bien celles d’un programme d’études, dans ce cas-ci le DEC ou l’AEC en TÉE.

Source : Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

Les quatre critères ci-dessous sont requis pour effectuer la démarche de RAC96 en petite enfance :

  • Être à l’emploi d’un CPE, d’une garderie subventionnée ou non subventionnée qui détient un permis valide délivré par le ministère de la Famille;
  • Détenir une expérience significative en éducation à l’enfance;
  • Être non qualifié·e en vertu de la directive du MFA
  • Avoir la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente du Canada et disposer d’un statut de résident.e du Québec.

Pour l’employé·e :

  • Une démarche individualisée qui se fait au rythme de la candidate ou du candidat;
  • Une reconnaissance des acquis et des compétences basée sur l’expérience professionnelle et personnelle;
  • Un accompagnement par les cégeps tout au long de la démarche;
  • Une démarche gratuite prévoyant du temps rémunéré pour se consacrer à sa démarche de RAC;
  • Un accès à une diplomation qualifiante;
  • De meilleures conditions salariales (selon l’échelle salariale en vigueur dans le milieu);
  • Un rehaussement des compétences et une augmentation des chances d’avancement.

Pour l’employeur :

  • Une augmentation du ratio de personnel qualifié dans son établissement;
  • Une valorisation et une fidélisation de sa main d’œuvre;
  • Un appui financier pour soutenir son personnel expérimenté dans sa démarche;
  • Une opportunité de mettre en place un contexte favorable à la réussite de la démarche;
  • L'établissement d’une vision de relève à moyen et long terme.

Aucun nombre d’années d’expérience n’est exigé par les cégeps pour intégrer une démarche de RAC en TÉE puisque la reconnaissance se base sur les compétences acquises par l’expérience, professionnelle et personnelle, de la personne candidate. Chaque dossier déposé au cégep est évalué dans sa globalité. À titre de repère, il est recommandé d’avoir un minimum de 2 années d’expérience à temps plein en éducation à l’enfance.

Pour plus de précisions sur la démarche, les cégeps organisent des rencontres d’information, individuelles ou en groupe.

Voici la liste des cégeps participants avec les coordonnées des personnes responsables.

La rencontre d'information sur la RAC offerte par les cégeps vise à répondre aux questions que se posent les candidat·e·s. Elle n'engage à rien. Dans la plupart des cégeps, il faut cependant s’y inscrire. À la suite de cette rencontre, chaque personne est invitée à déposer un dossier de candidature si elle le souhaite. Chacun des dossiers est vu par une équipe du cégep puis la personne candidate est conviée à une entrevue afin de déterminer si la démarche est pertinente pour elle, maintenant ou plus tard.

Le site CÉGEP-formation continue est un bon outil pour en apprendre davantage sur la RAC. Une foire aux questions est également disponible pour répondre à plusieurs interrogations à propos de l’expérience à avoir pour entreprendre une démarche de RAC.

Plusieurs cégeps exigent un secondaire 4 ou un secondaire 5 pour intégrer une démarche de RAC pour l’AEC en TÉE. Toutefois, chaque parcours personnel et professionnel est unique et les compétences acquises par ce parcours sont propres à chaque personne. Assister à une séance d’information sur la RAC offerte par un cégep permet de poser ses questions et prendre une décision éclairée en regard des informations reçues.

Cela dépend du nombre d’heures cumulées par l’employé·e. Comme défini dans la Directive sur l’évaluation de la qualification, le nombre d’heures exigées pour être reconnu qualifié-e est de 4 992 heures d’expérience pertinente reconnue aux fins de la qualification. Si l’employé·e possède le nombre d’heures de travail exigé et une AEC en TÉE, obtenu en l’occurrence par l’accomplissement d’une démarche de RAC, il ou elle sera considéré·e qualifié·e.

Oui, les compétences reconnues à la suite d’une démarche de RAC sont exactement les mêmes que celles à maîtriser après avoir suivi les cours du programme d’études. Ainsi, que ce soit en réussissant les cours ou en réussissant la démarche de RAC, le diplôme obtenu est exactement le même.

Oui, le DEC en TÉE est admissible à la RAC96. Toutefois, l’AEC en TÉE obtenue par la démarche de RAC est favorisée par le projet de la RAC96 pour atteindre rapidement la diplomation et la qualification.

La question du DEC en TÉE doit être bien réfléchie par la personne qui s’engage dans cette démarche. La démarche de RAC au DEC demande un investissement en temps largement supérieur à celui requis par l’AEC. Elle comprend la formation générale (français, philosophie, anglais, éducation physique) et les 22 compétences exigées par le programme.

Oui, elles sont considérées pour la démarche de RAC, mais non reconnues aux fins de la qualification du ministère de la Famille. La RAC est une démarche d’évaluation des compétences du programme d’études en TÉE, peu importe le contexte dans lequel les compétences ont été acquises.

Il est important de rappeler que pour se qualifier à la RAC96, la personne candidate doit être à l’emploi d’un CPE, d’une garderie subventionnée ou non subventionnée qui détient un permis valide délivré par le ministère de la Famille.

La démarche de RAC en TÉE comporte différentes activités d’évaluation ou d’accompagnement, du travail à la maison, des entretiens en ligne, de l’observation dans le milieu et occasionnellement, une présence au cégep.

Peu de cégeps proposent une démarche entièrement à distance. Plusieurs autres ont une approche hybride. Le mieux est de se renseigner au cégep de son choix (la liste des cégeps participants).

Oui, toutefois peu de cégeps offrent la démarche de reconnaissance des acquis et des compétences en TÉE en anglais. Pour ce faire, assurez-vous de sélectionner un cégep anglophone dans la liste des cégeps participants.

Les étapes

Pour visualiser les étapes de la démarche de RAC

Pour l’employé·e :

  1. Participer à une séance d’information obligatoire offerte dans un cégep;
  2. Déposer s’il y a lieu un dossier de candidature au cégep et faire l’auto-évaluation de ses compétences;
  3. Demander à son employeur de l’inscrire sur le portail de la RAC96;
  4. Participer à l’entrevue de validation avec le ou les spécialistes de contenu du cégep;
  5. Être officiellement accueilli·e dans la démarche de RAC en TÉE après validation du dossier, le cas échéant;
  6. Prévoir avec son employeur les moments de libération à l’aide du calendrier de réalisation de la démarche (outil mis à disposition des SGÉE sans aucune obligation de l’utiliser);
  7. Faire les activités d’évaluation des compétences requises par la démarche de RAC en TÉE.

Pour l’employeur :

  1. Informer le personnel expérimenté de son milieu sur la RAC96;
  2. Inviter les employé·e·s intéressé·e·s à participer à une séance d’information dans un cégep;
  3. Inscrire les employé·e·s ayant déposé un dossier de candidature au cégep sur le portail de la RAC96;
  4. Lire, signer et transmettre le contrat et les pièces justificatives au CSMO-ÉSAC via le formulaire de transmission;
  5. Prévoir et offrir du temps rémunéré à son employé·e, idéalement sur les heures régulières de travail, pour se consacrer à la démarche de RAC en TÉE (outil disponible : calendrier en réalisation);
  6. Supporter et encourager son employé·e dans sa démarche tout en lui offrant les conditions gagnantes à sa réussite;
  7. Réclamer les heures rémunérées en complétant et en transmettant, via le formulaire de transmission, le feuillet de réclamation et les talons de paie de la période couverte.

Puisque cette démarche de RAC est individuelle et suit le rythme de la personne candidate, le temps requis pour la compléter peut varier d’une personne à l’autre. On peut prévoir entre 6 à 18 mois pour accomplir une démarche de RAC menant à l’obtention d’une attestation d’études collégiales (AEC) en Techniques d’éducation à l’enfance (TÉE).

La RAC96 permet la mise en place d’un contexte favorable à l’accomplissement de la démarche de RAC en TÉE notamment par l’attribution de temps rémunéré sur les heures régulières de travail. Toutefois, il est fort probable que les 96 heures ne suffisent pas pour accomplir toute la démarche de RAC en TÉE.

Oui. Le personnel éducatif expérimenté en SGÉE désireux d’entreprendre une démarche de RAC doit participer à une séance d’information au cégep de son choix. Ce premier contact est une étape importante. Il constitue la porte d’entrée vers une démarche de RAC. Il permet de recueillir de l’information sur la démarche, de poser des questions et de prendre une décision éclairée quant à la poursuite ou non de la démarche. La transmission d’information juste et pertinente en début de démarche contribue à l’atteinte la plus rapide des objectifs personnels et professionnels de chacune et chacun. La présence à cette rencontre n’engage à rien.

Oui, la séance d’information et la démarche de RAC doivent se faire au même cégep. Une personne pourrait assister à deux rencontres d’information avant de faire son choix. Il est toutefois très important de ne déposer qu’un seul dossier de candidature. Le dépôt d’un dossier dans plusieurs cégeps crée des dysfonctionnements dans les systèmes qui entravent ou retardent les processus. Les cégeps travaillent de concert et peuvent, le cas échéant, référer eux-mêmes la personne à un autre collège au besoin.

Pour choisir votre cégep et votre séance d’information

Le choix du cégep doit se faire en lien avec ses besoins, qui peuvent être variés (localisation, modalités de transmission et de communication utilisées par le cégep pour la RAC, etc.). Comme des déplacements seront fort probablement requis, il est conseillé de s’inscrire au cégep de sa région.

Il faut savoir que la démarche de reconnaissance des acquis et des compétences est la même dans tous les cégeps et qu’elle s’appuie sur les mêmes outils d’évaluation.

Tous les cégeps ont la responsabilité d’accompagner la personne candidate et d’évaluer avec justesse et équité ses compétences. Ils disposent d’équipes formées à ces fins. Seules les modalités de communication et d’évaluation peuvent différer entre les cégeps.

Pour choisir votre cégep et votre séance d’information

  • Un certificat de naissance - grand format de l’État civil (copie en couleur) ;
  • Un curriculum vitae détaillé comprenant la description des tâches que vous avez effectuées dans vos milieux de travail ;
  • Des relevés de notes du secondaire, collégial ou autre, s’il y a lieu ;
  • Les attestations de formation sur mesure suivie en entreprise, s’il y a lieu ;
  • Une lettre de l’employeur actuel attestant votre lien d’emploi et le nombre d’heures travaillées ;
  • Une copie de la carte de secourisme et de premiers soins ;
  • Un document en soutien à l’autoévaluation de compétences, remis par le cégep au moment opportun afin d’être éventuellement rempli par la personne candidate.

L’entrevue de validation prend la forme d’un échange entre le personnel spécialisé du cégep et la personne candidate, l’employé·e du SGÉE en l’occurrence. Elle est encadrée par des balises définies et vise à dresser un état de situation du niveau de maitrise des compétences en lien avec le programme d’études.

L’entrevue de validation s’ajoute à l’autoévaluation faite par la personne candidate et confirme, ou non, la pertinence d’entreprendre une démarche de RAC. Une recommandation est ensuite émise par le personnel spécialisé du cégep, à savoir si la personne candidate sera évaluée pour l’ensemble des compétences du programme, une partie de celles-ci ou s’il lui est recommandé de suivre la formation complète.

Différentes activités d’évaluation sont proposées aux personnes candidates afin de permettre aux spécialistes de contenu formés à cette fin d’évaluer les compétences de l’AEC en TÉE (voir question suivante).

Quelques compétences de même nature sont regroupées afin de ne pas alourdir inutilement le parcours. Dans le cadre de ces activités d’évaluation, la personne candidate aura à démontrer ses compétences par différents moyens : tâches dans son milieu de travail durant lesquelles elle sera observée, travaux personnels, entretiens avec le spécialiste de contenu, lectures, etc.

Il est possible qu’elle se voit proposer de courtes formations manquantes lorsque des lacunes sont décelées. Ces courtes formations manquantes peuvent prendre diverses formes, à déterminer au cas par cas. À la suite de la formation manquante, la personne est à nouveau évaluée.

Regroupement A : Répondre aux besoins de base de l’enfant

  • Agir de façon sécuritaire en milieu de travail
  • Intervenir au regard de la santé de l'enfant
  • Assurer une saine alimentation à l'enfant

Regroupement B1 : Analyser les besoins de l’enfant

  • Observer le comportement de l'enfant
  • Situer les besoins d’un ou d’une enfant au regard de son développement global

Regroupement B2 : Répondre aux besoins analysés

  • Établir avec les enfants une relation significative sur le plan affectif
  • Communiquer en milieu de travail
  • Fournir de l'aide à l'enfant
  • Intervenir au regard du comportement de l’enfant et du groupe d’enfants

Regroupement C : Planifier et réaliser des activités éducatives

  • Concevoir des activités de développement global de l’enfant
  • Organiser des activités éducatives
  • Animer des activités éducatives

Regroupement D : Assurer un suivi dans un contexte d’intervention professionnelle

  • Analyser les besoins particuliers d'un ou d'une enfant
  • Établir une relation de partenariat avec les parents et les personnes-ressource

Compétences non-regroupées

  • Analyser la fonction de travail
  • Déterminer le modèle et l’approche pédagogiques à adopter en service de garde éducatif

Cas de figure

Oui. La personne doit aviser le cégep de son désir d’ajouter la RAC96 à son dossier. Elle doit également aviser son employeur afin qu’il puisse l’inscrire sur le portail.

Cependant, le remboursement des heures consacrées à une démarche de RAC avant l'inscription sur le portail n’est pas rétroactif. Le remboursement du temps rémunéré commencera à partir du moment où l’employeur aura procédé à l’inscription de son employé·e sur le portail.

Oui. La personne candidate qui prend une pause doit aviser le cégep et son employeur afin que ceux-ci l'indiquent à son dossier. Une pause signifie nécessairement l’arrêt des réclamations et des versements pour des heures rémunérées consacrées à la démarche de RAC en TÉE.

Il est important de savoir que la RAC96 se termine le 30 juin 2024. Cela ne signifie pas que l’employé·e doit avoir terminé sa démarche de reconnaissance des acquis et des compétences à cette date. En revanche, cela signifie que cette date marque l’arrêt de l’octroi d’heures rémunérées remboursables par le CSMO-ÉSAC.

La personne candidate peut décider de mettre un terme à sa démarche de RAC. Elle doit aviser le cégep et son employeur afin que celui-ci puisse mettre un terme au contrat (RAC96) la liant au CSMO-ÉSAC. Cela implique nécessairement l’arrêt des réclamations et des versements pour des heures rémunérées remboursables par le CSMO-ÉSAC.

Oui, absolument. La démarche de RAC en TÉE est une démarche individuelle que l’employé·e d’un SGÉE réalise à son rythme. Il est toutefois conseillé d’aviser le cégep de ce temps de pause et de le considérer dans le calendrier de réalisation de la démarche de RAC.

Oui. Toute personne employée d’un SGÉE peut s’inscrire à la RAC96. Elle devra au préalable participer à une séance d’information et déposer un dossier de candidature dans un cégep. C’est ensuite le cégep qui valide ou non la candidature au regard des compétences attendues en Techniques d’éducation à l’enfance.

Cependant, certains critères d'éligibilité sont requis : posséder une expérience pertinente comme éducatrice à l’enfance, agir parfois à titre d’éducatrice lors de remplacement ou de manque de personnel, maintenir le ratio exigé par le MFA de 2 éducatrices sur 3 qualifiées.

Administration

La RAC96 prévoit l’octroi, à l’employeur, d’un maximum de 96 heures au taux fixe de 25$ par employé·e en démarche de RAC en TÉE. Ce support financier permet à l’employeur d’offrir du temps rémunéré à son employé·e, idéalement sur les heures régulières de travail, pour avancer la démarche de RAC. L’employeur doit rémunérer l’employé·e à son taux horaire habituel.

Pour aider l’employeur et l’employé·e à prévoir et à comptabiliser les heures consacrées à la démarche de RAC, un outil a été développé : le calendrier de réalisation.

C’est l’employeur qui accorde du temps et qui paie les heures à son employé·e en démarche de RAC.

L’employeur doit ensuite faire une réclamation au CSMO-ÉSAC pour obtenir le remboursement des heures rémunérées.

Non. L’employeur doit payer son employé·e à son taux horaire habituel.

Exemple 1 : Un·e employé·e a un taux horaire de 28$/h. L’employeur reçoit le soutien financier de la RAC96 à 25$/h. Il doit payer la portion manquante (3$).

Exemple 2 : Un·e employé·e a un taux horaire de 23$/h. L’employeur reçoit le soutien financier de la RAC96 à 25$/h. Il rémunère néanmoins son employé·e a son taux horaire habituel, soit 23$.

Nous vous invitons à consulter le guide des procédures administratives.

Les avantages sociaux, les assurances collectives, le régime de retraite privé, les congés maladie et les vacances sont à la charge de l’employeur, qui varient selon ce que prévoit la convention collective ou les politiques internes du milieu. Le soutien financier accordé par la RAC96 est fixe, soit un maximum de 96 heures au taux horaire de 25$ pour un maximum possible de 2 400$ par employé·e.

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